LE BELEM – TOME 04/4/24X32/GLENAT/LE BELEM

Jean-Yves Delitte donne &agrave, ce point vie au prestigieux trois-m&acirc,ts fran&ccedil,ais qu&rsquo,on ne peut s&rsquo,emp&ecirc,cher de lui dire au revoir comme on le dirait &agrave, un &ecirc,tre cher !&nbsp,

Fort-de-France, Martinique, novembre 1913. Le soleil est d&eacute,j&agrave, haut sur l&rsquo,horizon quand les ancres du Belem s’arrachent du fond de la rade et que ses cha&icirc,nes sont lentement aval&eacute,es par le guindeau au rythme des hommes qui tournent autour du petit cabestan. Notre fier trois-m&acirc,ts vient de f&ecirc,ter ses dix-sept ann&eacute,es d&rsquo,existence. Il appareille pour Aruba au Venezuela o&ugrave, une cargaison de phosphate l&rsquo,attend. C&rsquo,est la 32^e et derni&egrave,re campagne marchande du fleuron fran&ccedil,ais. &Agrave, la veille de la Der des ders, les grandes soci&eacute,t&eacute,s maritimes, &agrave, d&eacute,faut de se convertir &agrave, la vapeur, doivent mettre la cl&eacute, sous le paillasson. Le Belem se voit contraint de mettre un terme &agrave, ses activit&eacute,s commerciales dans la fleur de l&rsquo,&acirc,ge, au seuil de sa majorit&eacute,&hellip,