LA BUSE – TOME 02/2/24X32/GLENAT/LA BUSE

Entre mythe et r&eacute,alit&eacute,, qui n&rsquo,a jamais r&ecirc,v&eacute, de retrouver&nbsp,le tr&eacute,sor des pirates&nbsp,?

En 1714, la guerre de Succession d&rsquo,Espagne prend fin et une p&eacute,riode de paix semble s&rsquo,installer pour de plusieurs ann&eacute,es. De nombreux corsaires d&eacute,sappoint&eacute,s se retrouvent subitement sans employeur. Olivier Levasseur est de ceux-l&agrave,. L&rsquo,homme n&eacute, &agrave, Calais &agrave, la fin du XVII^e&nbsp,et issu d&rsquo,une famille qu&rsquo,on dit bourgeoise. Levasseur n&rsquo,avait jamais cach&eacute, son ambition d&rsquo,appartenir au grand corps, mais faute de titre de noblesse, il ne pourra qu&rsquo,en r&ecirc,ver. On conna&icirc,t peu de choses des campagnes corsaires men&eacute,es par Levasseur, par contre, il est &eacute,vident que l&rsquo,homme a finalement renonc&eacute, &agrave, rentrer au port &agrave, l&rsquo,heure de la paix sign&eacute,e pour embarquer dans l&rsquo,aventure de la piraterie. Levasseur aurait d&ucirc, &ecirc,tre un pirate comme tant d&rsquo,autres, courant les mers et vivant de larcins, de rapines et autres maraudages. Mais au mois d&rsquo,avril 1721, l&rsquo,&eacute,trange m&eacute,lange d&rsquo,audace et de chance, va permettre au pirate qui porte le surnom de La Buse, d&rsquo,entrer dans l&rsquo,Histoire. Olivier Levasseur s&rsquo,empare avec une aisance d&eacute,concertante du Nossa Senhora do Cabo, un vaisseau portugais qui a dans ses cales une d&eacute,cennie de tr&eacute,sors accumul&eacute,s par le vice-roi portugais des Indes orientales ! H&eacute,las, mille fois h&eacute,las, l&rsquo,aventure se termine mal pour le pirate. La retraite anticip&eacute,e qu&rsquo,il avait choisi de prendre ne le mettra pas &agrave, l&rsquo,abri des rancunes. &Agrave, l&rsquo,&eacute,t&eacute, 1730, parce qu&rsquo,il a refus&eacute, le pardon du roi qui lui imposait de restituer les fortunes prises, Levasseur est arr&ecirc,t&eacute, et conduit &agrave, l&rsquo,&eacute,chafaud. Dans une derni&egrave,re forfanterie, notre homme criera &agrave, la foule qui &eacute,tait venue voir son agonie annonc&eacute,e : &laquo,&nbsp,Mon tr&eacute,sor &agrave, qui saura le prendre&nbsp,!&nbsp,&raquo,. Le mythe &eacute,tait n&eacute,&nbsp,!